Qui est la star de toutes mes histoires ? Mieux témoigner au quotidien (1)

Parler de sa foi n’est pas toujours facile. Nous allons donc entamer une série sur le témoignage personnel. Espérons qu’elle vous encouragera à dire ce que Jésus (a) fait pour vous !

 

À quoi bon s’entraîner à témoigner ?

Le témoignage est quelque chose de très simple…

Tout comme le témoin d’un événement est interrogé dans un tribunal ou à la télé, un chrétien veut témoigner de ce qu’il a vécu pour que son interlocuteur puisse se rendre compte de ce que Dieu fait réellement dans sa vie… et pour que ça l’amène lui-même à vouloir s’approcher de Dieu à son tour !

Comme il montait dans la barque, celui qui avait été démoniaque le suppliait, afin de rester avec lui.  Jésus ne le lui permit pas, mais il lui dit : Va dans ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur t’a fait et comment il a eu pitié de toi.” Il s’en alla et se mit à publier dans la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui. Et tous étaient dans l’admiration. (Mc 5,18-20)

Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement…

Nous n’avons pas besoin de changer notre histoire pour la rendre plus excitante. Chacun peut témoigner à tout instant en racontant honnêtement ce que Dieu a fait dans sa vie. Nous parlons souvent de ces choses entre chrétiens, mais nous avons très peu l’habitude de le faire dans les cercles non-chrétiens. Cela semble beaucoup plus compliqué, n’est-ce pas ? Savoir quand parler, quels éléments mettre en avant, quels mots utiliser… et oser exposer aux autres un vécu parfois assez intime !

« Conduisez-vous avec sagesse envers les non-chrétiens, en profitant de toute occasion qui se présente à vous. Que vos paroles soient toujours agréables et pleines d’intérêt ; sachez répondre à chacun de la bonne manière. » (Col 4,5-6)

Il peut être très utile de prendre un peu de temps pour réfléchir à notre manière de raconter notre histoire pour la rendre plus compréhensible et plus pertinente pour nos interlocuteurs. Voici quelques exercices (à faire seul, à deux, ou avec les chrétiens de notre GBU) pour nous aider à préparer notre témoignage pour être plus à l’aise et mieux trouver nos mots lorsque des occasions de témoigner à nos proches se présentent à nous.

ETAPE 1 : Approfondir mes relations, m’intéresser aux autres !

On peut témoigner à des inconnus, mais le témoignage est quelque chose de très personnel ! Il a donc beaucoup plus de sens et d’impact quand il est partagé avec des personnes qui nous connaissent vraiment… et que nous connaissons vraiment !

Si nous estimons que nos relations actuelles avec nos potes de fac sont trop superficielles pour vraiment partager ce que nous vivons… alors faisons des efforts pour approfondir nos discussions et nos relations avec eux. Cela demande de l’amour de vraiment essayer de comprendre « avec les tripes » (et non des préjugés) ce que vivent nos amis pas chrétiens.

  • Pourquoi ne pas poser aux autres les questions qu’on aimerait bien qu’ils nous posent… et nous laisser surprendre par leurs réponses ? Quelles sont leurs aspirations profondes, leurs peurs, leurs espoirs, leurs difficultés ? Le partage est quelque chose de réciproque, qui se cultive activement.
  • Est-ce que vous connaissez vraiment vos amis ? Pourquoi pas vous tester lorsque vous vous retrouvez entre GBUssiens, par exemple en parlant chacun tour à tour d’un ami non-chrétien et de ce qui lui est important… et en prenant le temps de prier pour ces personnes ?

 La prochaine fois, nous nous attaquerons à votre témoignage à proprement parler.

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