Rentrée 2021 :Changer de point de vue !

« Les yeux sont comme une lampe pour le corps ; si donc tes yeux sont en bon état, ton corps entier jouira de la lumière. Mais si tes yeux sont malades, tout ton corps sera plongé dans l’obscurité. Si donc la lumière qui est en toi est obscurcie, dans quelles ténèbres profondes te trouveras-tu ! » (Matthieu 6.22-23)

Je me suis toujours demandé ce que ces 2 petits versets faisaient là, au beau milieu d’une exhortation à dépendre de Dieu pour ses besoins. Un appel à veiller sur son regard ? Juste après un appel à veiller sur son cœur ?

Dans cette section de Matthieu 6.19-34, nous avons le choix: nous inquiéter pour nos besoins,  ou ne pas nous inquiéter. Evidemment, Jésus demande d’adopter l’attitude de confiance, au lieu de chercher des solutions par nous-même : amasser des richesses sur la terre (v.19), être au service de « Mammon », (v.24). Ces « solutions » nous entrainent loin : avoir un trésor sur la terre, c’est avoir son cœur (son temps, son énergie…) dans des affaires terrestres et périssables. Servir Mammon, c’est se mettre sous la coupe d’un autre maître que Jésus-Christ. Nous devons veiller sur notre cœur et sur notre allégeance à Jésus. Et, entre ces 2 invitations, cette remarque (v.22-23) sur les yeux qui semble tomber comme un cheveu sur la soupe (comme un œil dans la soupe). 

Evidemment, Jésus n’est pas en train de fustiger les myopes et les astigmates. Il est en train de demander à ses disciples de veiller sur leur regard. Est-il « malade » et se fixe-t-il sur des solutions humaines pour répondre à nos besoins ? Ou est-il « en bonne santé » et se fixe-t-il sur le Père Céleste qui nourrit, vêtit et sait ce dont nous avons besoin ? La conséquence de notre attitude porte sur notre intériorité : fixez les yeux sur le Père : vous serez comme « illuminés », l’inquiétude ne vous touchera pas. Fixez vos regards sur des solutions humaines : vous serez comme dans des ténèbres, elles ne pourront vous satisfaire sur le long terme et seront la source d’autres ennuis.

Je vais m’autoriser à sortir du contexte immédiat pour appliquer le fond de la pensée de Jésus à notre situation présente : nous voici en pleine rentrée. Cette rentrée 2021 est ambiguë : l’espoir d’un renouveau, d’une rentrée sans perspective de reconfinement « grâce à la vaccination », qui, nous promet-on, nous aidera au mieux à sortir de la crise, au pire à la vivre avec un semblant de vie « normale » (retours sur les campus, cours et activités GBU en présentiel). Mais c’est aussi une rentrée « en connaissance de cause » : c’est la 3e année universitaire impactée par la co-vid qui débute. Des promesses et des espoirs d’un lendemain meilleur, il y en a eu quelques-uns ; nous sommes moins dupes et nous savons que, malgré les vaccins et nouveaux traitements, nous pourrions encore face à des surprises désagréables qui pourraient avoir un impact sur notre année universitaire et le GBU. Bref, nous sommes encore dans l’incertitude : à quoi bon se donner du mal ?

Bien qu’il s’agisse d’une incertitude différente de celle de Matthieu 6 (les besoins matériels… ), l’exhortation de Jésus est bien valide : sur quoi portons-nous notre regard ? 

Sur l’incertitude présente ? Sur la vanité à laquelle notre monde est soumis (Romains 8.20), qui nous vaut cette pandémie ? Sur la crise qui dure ? Sur la souffrance de notre condition humaine ? Si tel est le cas, notre regard est malade et plonge notre être dans le désespoir. 

Portons-nous notre regard sur le Seigneur ? Qui a vaincu la mort à la croix ? Dont le retour sera accompagné de la fin des maladies et de la souffrance ? Qui nous donne une espérance ? Dont l’Esprit vit en nous pour nous relever, nous fortifier, nous consoler, nous guider ? Si tel est le cas, notre regard est en bonne santé et illumine notre être avec l’espérance. Il ne s’agit pas de nier la crise, mais de relever la tête en sachant que notre Seigneur est au-dessus de tout cela. 

Quelle conséquence ?

Aller de l’avant. Oser se lancer dans la planification des événements. Parler du GBU autour de nous, à nos potes, dans nos églises. Oui, cet investissement en vaut la peine : si nous n’avons pas de prise sur l’avenir, nous avons prise sur ce que nous pouvons faire dès à présent : lancer la rentrée et offrir ces occasions de rencontrer Jésus via nos DAB. Il est Celui qui a rendu les circonstances les plus sombres (la mort) en une réjouissance incroyable (la résurrection) : nos amis ont urgemment BESOIN d’entendre et de vivre ce message !! 

Bonne rentrée !

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