La question revient souvent : à chaque rentrée, à chaque démarrage de groupe : où le GBU va-t-il se réunir ?
Voici quelques conseils puis quelques pistes, mais avant tout sache que cela ne doit absolument pas arrêter ton projet de GBU. Lance-toi (lancez-vous), prie(z), brainstorme(z), il y a forcément un lieu.
Voici quelques conseils généraux puis quelques idées de lieux, avec les avantages et les inconvénients.
L’idée des conseils est de réfléchir à ce qui pourrait faire obstacle à la venue de nouvelles personnes.
Conseil n*1
Choisissez un lieu fixe pour l’année (au moins pour le semestre).
Un lieu qui change toutes les x semaines est le meilleur moyen de perdre les nouveaux venus, et même les membres réguliers d’ailleurs !
Conseil n*2
Le lieu du GBU doit être facilement accessible à tout le monde : facile à trouver et desservi.
L’idée, ce n’est pas de se cacher au fond d’une cité sur une ligne de bus qui s’arrête à 19h (si votre groupe est en soirée). Choisissez un lieu dans un quartier qui ne fera pas fuir, accessible en transports, idéalement connu des étudiants. Si le lieu est caché au fond d’un bâtiment mal éclairé, il faudra prévoir un accueil et/ou un fléchage. Pensez à ceux qui aimeraient venir la première fois sans être accompagné !
Conseil n*3
Observez la culture du campus/ de l’école : si la culture associative est forte, où se réunissent les associations ? Par exemple si aucune association étudiante ne se réunit dans un appartement privé, peut-être que se réunir chez quelqu’un ne sera pas forcément la meilleure option. Vous allez viser vos amis c’est vrai, mais avec un peu de communication vous toucherez aussi de parfaits inconnus, essayez de voir ce qui est assez commun dans la culture de votre campus/ école.
Conseil n*4
Choisissez un lieu propice à la discussion : trop de va-et-vient, un fond musical assourdissant, un dance floor pas loin, autant d’éléments qui vont perturber les échanges.
Si votre groupe est grand et que vous envisagez des faire des sous-groupes de DAB, vérifiez que l’endroit s’y prête.
Conseil n*5
Un lieu « neutre » ; c’est un lieu où de parfaits inconnus non croyants seront tout à fait à l’aise pour venir.
Gardez en tête aussi que vous représentez une association culturelle ouverte à tous. Dans cette optique, se réunir dans une église (par exemple) n’est pas une bonne idée.
Conseil n* 6
Si c’est possible, un lieu dans lequel vous pourrez développer de la convivialité : manger ensemble, mettre une touche de déco pour certaines soirées spéciales style Noël, etc.
Mais ce n’est pas une obligation (vous pouvez faire des afters et les soirées spéciales ailleurs).
Donnez envie aux gens de revenir !
Donc en résumé, le lieu idéal est un lieu : Accessible ; Disponible toutes les semaines ; Qui colle à la culture du campus ; Qui permet une convivialité.
Si ce n’est pas possible, faites au mieux. Si un tel lieu existe, privilégiez-le à toutes les autres options. Demandez à vos amis non-chrétiens !
Voici maintenant quelques lieux, avec leurs avantages et les inconvénients :
// Un café / un bar.
Avantages :
– c’est un lieu neutre qui ne rebutera personne, et si en plus il n’est pas loin du campus et/ou que c’est un café/ bar connu des étudiants, ça passera bien pour une culture étudiante.
– un petit côté convivial avec les boissons et peut-être un truc à grignoter genre assiette de frites à partager
– un lien avec les patrons (il y a eu de belles histoires entre des GBU et des patrons de bar dans le passé, certains sont contents de voir des jeunes lire la Bible)
– visibilité
Inconvénients :
– la consommation : est-ce que tout le monde est obligé de consommer ? Est-ce que certains risquent d’être rebutés par la question financière ?
– le bruit : l’idéal est dans une salle à part (étage, arrière-salle, etc.) propice à la discussion.
Attention à :
– la consommation d’alcool si vous avez des musulmans parmi vous.
// Chez quelqu’un
Avantages :
– pas de problème d’horaires de fermeture
– un lieu convivial
– si coloc avec des non-chrétiens : on peut facilement les inviter 😊
Inconvénients :
– peu ouvert aux inconnus (étudiant qui voudrait venir sans connaître de GBUssien)
– il faudra trouver un autre lieu pour les événements spéciaux
– peu de visibilité
Attention à :
– si coloc : tout le monde est-il d’accord ?
– au confort : risque de se sentir trop bien, trop cosy, de cultiver l’entre-soi et de ne pas inviter de monde.
– à l’accueil des nouveaux : qu’ils se sentent bien intégrés !
// Une salle dans une résidence universitaire
Certains résidences ou cités U ont des salles mises à disposition des étudiants, sur simple réservation.
Avantages :
– lieu neutre
– au plus proche des étudiants
– certaines salles sont vraiment sympas (déco, canapés, kitchenette…)
– visibilité
Inconvénients :
– aucun
Attention à :
– réserver pour ne pas vous faire prendre de court par quelqu’un d’autre
– certaines résidences qui voudront savoir précisément ce que vous faites et pourraient refuser la salle sur des motifs de « laïcité ». Rapprochez-vous de votre équipier GBU si on vous donne cette réponse !
// Un local associatif
Soit votre campus/ école a un local associatif mis à disposition des étudiants, soit vous connaissez une association (chrétienne ou non), qui peut vous prêter un local.
Avantages :
– la place et l’équipement (il peut s’agir de lieux équipés de cuisines, tables, chaises…)
– un lieu neutre
Inconvénients :
– aucun
Attention à :
– l’accessibilité.
– vérifiez la disponibilité sur l’année
Le conseil en plus : demandez à vos amis catholiques. Certaines paroisses ont des salles qui conviennent, sans (trop de) « déco religieuse », équipées et spacieuses.
// Une salle sur le campus
Il peut s’agir d’une salle de cours, d’une salle de travail à dispo des étudiants, d’une salle détente, d’un hall avec des canapés, …
Avantages :
– Au plus proche des étudiants, accessible…
– Un lieu neutre
– visibilité
Inconvénients :
– s’il s’agit d’une salle de cours : convivialité pas terrible (sauf si vous pouvez ramener à manger et à boire)
– la majorité des universités/ écoles vous demanderont d’être une association officielle pour avoir légalement et officiellement accès à une salle. Les démarches sont pénibles et débouchent rarement sur des réponses positives. Mais vous pouvez tenter : rapprochez-vous de votre équipier GBU.
– par conséquent, se réunir sur le campus relève souvent du squattage sauvage.
– le bruit si vous êtes dans un lieu de passage
– les salles de travail peuvent être petites.
Attention à :
– votre communication si vous faites du squattage sauvage. Si la fac l’apprend ça peut vous retomber dessus. Donnez un lieu de RDV neutre style « devant le RU/ devant l’entrée du campus »).
// Dehors
Un parc, une pelouse sur le campus, et du soleil ?
Avantages :
– La convivialité
– Simplicité (pas de logistique de chaises manquantes, pas d’autorisation à demander, …)
– un côté chill qui colle à la culture étudiante (regardez les pelouses de votre campus aux beaux jours !)
– la visibilité si vous êtes dans un endroit où les étudiants ont l’habitude de traîner (on colle à la culture du campus !)
– lieu neutre
Inconvénients :
– la météo ne permet pas cette solution toutes les semaines
– il faut une bonne communication et une bonne organisation pour ne perdre personne.
// Au Restaurant Universitaire
Avantages :
– Au plus proche des étudiants, accessible…
– Un lieu neutre
– créneau horaire facile
– visibilité
Inconvénients :
– le bruit de fond (y a-t-il une salle au calme/ à l’écart dans le RU ?)
– ne convient pas à un grand groupe (à moins de prévoir des petits groupes de discussion)
Attention à :
– Venir avant le rush pour réserver une table
– bien se signaler pour les nouveaux (panneau sur la table par exemple)
